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 somnifère infantile et trauma: expérience personnelle

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AuteurMessage
Merlin21
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Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 02/08/2012

somnifère infantile et trauma: expérience personnelle Empty
MessageSujet: somnifère infantile et trauma: expérience personnelle   somnifère infantile et trauma: expérience personnelle EmptyJeu 2 Aoû - 23:19

Bonjour, je me suis inscrit juste pour donner cette info. Voici la copie d'un message que j'ai posté sur un autre forum, ayant eu droit à un somnifère le 12 mars 1975, c'est-à-dire le jour de ma naissance par une des sage-femme en clinique privée. Pour résumer, ça donne une enfance et une adolescence jamais insérée, un passage dans la vingtaine par de nombreuses formes de tentatives de suicide dont un (parmi tant d'autres) coup de tête dans une vitre devant les médecins à l'hôpital public. Par contre que l'on ne vienne pas me dire que les infirmières et le pédiatre ne savaient pas que j'allais finir par tenter de me suicider régulièrement sans comprendre réellement pourquoi. Là où ils se sont trompés, c'est qu'ils étaient (sont encore?) convaincus que se souvenir du jour de sa naissance est impossible et que ça les protége, c'est pas le cas. Depuis ma psychanalyse il y a trois ans maintenant et encore interrompue (je n'ai pas encore trouvé le ou la psychanalyste qui prendra la suite), je commence enfin à naître, à 37 ans. Quelque soit le somnifère, un bébé qui ne sait pas pourquoi il s'endort se dit qu'il va mourir et que l'on l'a empoisonné. Les médecins qui prescrivent des somnifères savent cela très très bien depuis Freud et même avant Breuer et avant Nietzsche aussi: l'enfant traumatisé reviendra vers son bourreau sans le savoir et lui demandera sa guérison puisque le bourreau se cache derrière la blouse de médecin, guérison qu'il n'obtiendra bien sûr jamais puisqu'un médecin n'avouera jamais qu'il est un criminel qui investit son crime dans l'avenir, d'autant plus qu'il faudrait l'avouer à la victime elle-même qui ne se souvient de rien (sauf que...) Parents, ne soyez pas dupe des rebouteux de la médecine, des commerçants de la santé, des apothicaires et des prestidigitateurs qui cachent une carte derrière des impression de grandiose dignité, en voulant faire croire que la carte évincée est périmée. Par contre, quand ils seront vieux (c'est déjà le cas), ils passeront un certain temps aveugles et sourd(e)s, comme tous les vieux, comme vous, comme moi, et je leur souhaite du courage car je n'aimerais pas être à leur place dans une situation comme celle-là.
Lisez mon article:

Expérience personnelle

Bonjour, on a l'air de se moquer de vous. Moi pas. Je suis né dans une clinique en 1975. J'ai eu une vie très très mouvementée, avec des crises de nerfs, des tentatives de suicide (médicaments, défénestrations et coups de tête divers dans les murs chez moi et ailleurs). J'ai été suivi par des psys, des psychologues, ai pris des médicaments, ai été hospitalisé je ne sais combien de fois pour des périodes parfois de quatre mois. Jusqu'au jour où j'ai décidé en regardant l'état de mes vitres qu'il me fallait quand même des calmants et une psychanalyse, la vraie, allongé sur le divan à parler sans être interrompu. J'ai trente-sept ans aujourd'hui, et ai commencé ma "dépression" à dix-sept ans. Je suis plutôt mutique et remarque aujourd'hui que j'ai glissé dans le mutisme à l'adolescence tout doucement sans que personne ne s'en rende compte. A dix-neuf ans je connaissais tout Freud par coeur, mais mes parents à l'époque ont préféré suivre les conseils de la science, des médecins qui ont conseillé les psys. J'ai oublié la psychanalyse. Je l'ai commencée il y a seulement trois ans. Et puis ma psychanalyste est partie en retraite il y a quelques semaines, ce qui l'a poussée à me poser une question : "qu'est-ce qui vous est arrivé le jour de votre naissance?" et cette question, je l'ai posée à ma mère en présence de mon père. C'est tout bête. Dans les années soixante-dix, un somnifère pour les enfants de moins de trente-six mois a été inventé, dont énormément de nourrices et infirmières se sont servies. J'en ai gobé un 8 heures après être né ainsi que tous les nouveaux-nés du service. Ma courbe de poids et ma mère attestent que j'ai dormi pendant trois jours. Et les bribes de souvenirs que j'ai maintenant me le rappellent. Je vois la petite cuillère du somnifère que j'ai commencé par refuser, puis que j'ai accepté en me disant que ça ne me ferait pas de mal de toute façon. Et puis l'impossibilité de lutter contre la conscience qui s'éteint, le sentiment de la mort, l'appel au secours que personne ne comprend et qui s'éteint. l'abandon de la lutte en me disant que mon arrivée dérange le monde, que je suis refusé et qu'à peine né je vais mourir. Tout ça n'est pas dit en mots, mais un bébé pense autant que vous et moi je vous le garantis et est loin d'être un imbécile ou un handicapé: un enfant trop petit pour comprendre ça n'existe pas. Je me suis dit juste avant de m'endormir que peut-être je serai toute ma vie rejeté, car je ne savais pas que j'allais partir chez mes parents à la fin de la semaine et je pensais que ma vie se passerait à la maternité, et que donc je passerais peut-être ma vie entière dans la solitude plutôt que d'aimer les humains. Depuis il est vrai qu'à trente-sept ans je n'ai ni femme ni enfant, suis célibataire depuis dix ans, et pourtant je siffle pour dire bonjour aux oiseaux tous les jours et quand je donne je donne entièrement. Ma vie n'est que solitude et désespoir. Mais depuis que je sais cet évènement qui me revient en mémoire au fur et à mesure, et depuis que j'ai entamé cette psychanalyse, une heure par semaine allongé sur le divan, je me sociabilise, mon esprit est plus calme, je gère mes émotions, je peux parler aux gens avec le sentiment qu'il peut peut-être exister de la sincérité quelque part. Mais je reste misanthrope et accorder ma confiance à quelqu'un(e) est quasi-impossible. Je voulais juste dire ça, car je recherche le nom de ce médicament, et mon moteur de recherche m'a montré votre page. Je me suis inscrit juste pour ça. Voici un témoignage, de quelqu'un qui s'en sort et est peut-être en route vers le bonheur alors que le je-m'en-foutisme d'une infirmière a failli le tuer peut-être pas à sa naissance mais pendant plus de trente ans. Le monde n'est jamais rose, mais parfois il le devient un petit peu. Et puis si vous connaissez le nom de ce somnifère interdit à la fin des années 1970, faites-le moi savoir. Je pense que certains enfant ont du en prendre jusqu'à son interdiction, et peut-être certains à force d'en prendre ont-ils eu des séquelles cérébrales, ça n'est pas impossible. Il n'y a pas de mauvaise question.
Je joindrai l'adresse pour le devoir de vérification [interdit aux nouveaux adhérents pendant sept jours et c'est compréhensible]

Merci pour votre lecture, et parlez à vos enfants même s'ils n'ont pas le même dictionnaire, ils entendent très bien ce que vous leur direz et leur cerveau fonctionne déjà à merveille. Il n'y pas meilleur baume au coeur d'un enfant pour s'endormir que l'amour d'un père et l'amour d'une mère, encore faut-il que personne ne l'empêche de le savoir.
Heureux qui ne suit pas les conseils des méchants. Les méchants se puniront eux-mêmes. Ce soir je suis heureux.
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