FORUM - Le sommeil et nos enfants
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum sur le sommeil des enfants et les difficultés rencontrées. Lieu d'échanges, de conseils, d'aide et de soutien pour tous les parents.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Les balancement rythmiques

Aller en bas 
+6
batouk
Laurent
JJ
patou26
clochette
laure
10 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
poupette
Nouveau
Nouveau



Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 28/05/2009

Les balancement rythmiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les balancement rythmiques   Les balancement rythmiques - Page 2 EmptyVen 29 Mai - 11:51

Merci pour vos conseils, je vous tiendrai informée de nos démarches et des évolutions d'Enzo.
Je vais faire un tour sur le site que tu m'as conseillée
Revenir en haut Aller en bas
Machin
Nouveau
Nouveau



Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 20/03/2015

Les balancement rythmiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les balancement rythmiques   Les balancement rythmiques - Page 2 EmptyVen 20 Mar - 4:56

Bonjour !

Je ne vois pas l'année dans la date des messages, et le design du forum a des images mortes, donc... ça se trouve je déterre un sujet de 2008 ! cheers

Mais c'est pas grave, je précise pour la postérité du sujet que mon message est de 2015. Razz

Alors je voulais vous remercier pour ce sujet, les témoignages m'ont fait sourire, et si je viens témoigner c'est en tant que personne qui s'est balancé jusqu'à très tard (J'ai 25 ans, et ça fait seulement depuis trois ans que j'ai arrêté une bonne fois pour toutes)

Aujourd'hui, avant de faire la recherche sur google et tomber ici, je me suis justement posé une question, puis mille :

Je n'ai jamais exclu l'idée d'être un peu autiste

Pour la simple et bonne raison que tout le monde est "un peu autiste".
On parle d'autisme comme une maladie mentale lorsqu'il y a un réel handicap, comme le regard fuyant, le balancement constant, l’introversion, le mécanisme de raisonnement trop différent (pour ne pas dire "trop original").

Seulement la plupart des individus, comme moi, n'ont que certains traits autistiques (pour ma part je ne fais que déduire, je n'ai jamais été voir un spécialiste pour qu'il me confirme genre "oui, c'est autistique."), et surtout, aucun handicap.
Rappelons qu'un handicap est quelque chose "qui empêche de", et qu'on peut parfaitement avoir une "anomalie" qui n'handicape en rien. (par exemple : être gaucher... c'était considéré comme étant anormal seulement parce que ça touchait une minorité (et ne parlons pas du christianisme) maintenant c'est tellement commun et peu handicapant qu'on reconnaît que c'est normal.)

Comme traits autistiques, j'ai seulement eu l'introversion, et une légère différence de mécanisme de raisonnement... mais en fait, les deux sont étroitement liés, et on ne peut pas déclarer facilement que c'est lié à l'autisme. En fait, ça peut tout aussi bien n'avoir aucun rapport.

En fait, un jour je me suis simplement rendu compte que j'étais seulement... plus intelligent. (Maintenant je suis ingénieur dans les travaux publics et ouvrages d'arts, et je suis passé par tout : dessin, peinture, musique, sculpture, mathématiques, sciences, programmation, graphisme, psychologie)
Et que c'était de ça que je souffrais socialement et psychologiquement (le fait d'être très différent, donc seul, et de ne pas comprendre comment ni pourquoi).

Aujourd'hui je ne sais toujours pas dire si je confonds la cause et la conséquences (par exemple, être seul et différent aurait pu me rendre plus intelligent), ou si je fais un lien qui n'a pas lieu (aucun rapport entre l'intelligence et la solitude/introversion).

Maintenant, je ne peux pas du tout généraliser mon cas, je peux juste témoigner que :

On peut être en très bonne santé mentale, et même avoir l'esprit clair et efficace, même si on s'est balancé comme un débile dans son lit jusqu'à très tard, ou toujours.


Seulement je n'ai rien pour dire que mon cas est une généralité. Je ne peux pas dire une connerie comme "les gens qui se balancent dans leur lit sont intelligent".

Mais j'apporte mon témoignage pour dire qu'il y a effectivement eu chez moi un lien entre l'activité de mon cerveau et mon balancement, qui n'est pas une anomalie ou un handicap, sinon tout le contraire.

Une chose qui est certaine, c'est que ça fout énormément la honte. Et je pense que c'est exactement pour ça qu'on a peu d'information fiable sur le sujet, alors que des enfants se balancent sûrement dans leur lit depuis la nuit des temps. Simplement parce que c'est quelque chose qu'on voudra cacher à tout prix.

Alors, que ce sujet soit très ancien ou non, j'invite les gens qui tombent dessus à s'inscrire pour témoigner, ou ceux qui ont des sources d'information fiables, car c'est simplement parce que ceux qui l'ont vécu ou le font encore le cachent que c'est si peu connu, donc naturellement considéré comme étant anormal.


Bref, si votre enfant se balance dans son lit, le seul handicap c'est que ça lui fout la honte, que ça empêche le frère à côté ou les parents de dormir, et que s'il continue de se balancer jusqu'à l'âge adulte il finira juste par se taper la honte dans le lit à côté de sa femme (chose que je n'arrive pas à imaginer, témoignez si vous êtes dans ce cas, s'il vous plait !). Mais le fait de se balancer à lui tout seul ne témoignera pas d'un handicap mental.

Comment une personne arrête-t-elle de se balancer dans son lit ?
En se forçant. Je me suis forcé plusieurs fois pour m'arrêter dans ma vie, c'est rien de plus qu'un mécanisme d'endormissement donc si on s'arrête, on ne sait plus comment s'endormir, alors on se force.
Le moyen le plus naturel d'arrêter, c'est de dormir dans le même lit que quelqu'un, quand on partage l'intimité, car on ne le fait pas à la fois par pudeur, par honte, et par respect pour la personne qui partage le lit.
Ça a été difficile pour moi d'arrêter car je n'avais pas de copine à l'époque, ou je ne dormais pas fréquemment chez des amis, donc j'arrêtais seulement temporairement lorsque j'étais invité chez des amis, ou chez mes grands-parents, ou autre, mais ça aurait été plus simple d'arrêter définitivement par exemple si j'avais partagé mon lit ou ma chambre pendant plusieurs mois avec quelqu'un qui ne connaissait pas mon "problème".
Non, ça a été difficile d'arrêter parce que j'ai dû me forcer tout seul, dans l'idée de vaincre un truc qui fait honte et pourrait handicaper ma vie future avec ma future copine, ma future femme.
Revenir en haut Aller en bas
 
Les balancement rythmiques
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUM - Le sommeil et nos enfants :: Les balancements rythmiques-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser