L'aider à trouver son rythme
L'aider à distinguer le jour de la nuit et cela dès le 1er mois !
La nuit, nourrissez-le et changez-le dans la semi-obscurité et au calme ; parlez-lui peu et, après un petit câlin, recouchez-le rapidement.
Au contraire, le jour, stimulez-le davantage et rythmez ses journées, afin qu'il puisse trouver ses propres repères (promenade, jeux, repas, bain le soir, etc).
Lorsqu'il fait la sieste, laissez entrer un filet de jour dans sa chambre. Et n'hésitez pas à parler et marcher normalement, sans peur de faire du bruit.
D'une manière générale…
C'est bien connu, lorsqu'ils sont énervés ou angoissés, les adultes ont du mal à trouver le sommeil. Bien sûr, c'est aussi valable pour Bébé : tensions familiales, décalage horaire, voyages, changement de rythmes brutaux (entrée à la crèche par exemple) perturbent considérablement le sommeil des tout-petits.
A faire !
> Guettez certains signes annonciateurs de l'endormissement :
Pleurs, bâillements, il se frotte les yeux, etc : autant de petits indices pour mettre Bébé au lit !
Mais attention, certains bout' chou ressentent le besoin de pleurer pour pouvoir s'endormir.
> Restez à l'écoute de ses besoins physiologiques, qui évoluent peu à peu :
D'une part avec l'âge de l'enfant. En effet, durant les tous premiers mois, vous devrez vous adapter, en attendant que Bébé trouve son propre rythme.
D'autre part, d'un enfant à l'autre : il y a des petits et des gros dormeurs, des couche-tôt et des couche-tard, comme chez les adultes !
A ne pas faire !
> Se précipiter au moindre pleur :
laissez-lui donc le temps de se rendormir seul !
Et après 6 mois, ne lui proposez plus de biberon au cours de la nuit. N'oubliez pas que quand Bébé appelle, c'est aussi une façon de vous tester, surtout vers 8-9 mois.
> ...Ou au contraire, le laisser pleurer longtemps sans intervenir.
> Lui présenter le lit comme une punition ;
bien au contraire, il doit être associé dans l'esprit de votre bout' chou au plaisir du repos.
> Ne supprimez pas la sieste en espérant qu'il dormira mieux cette nuit ! Elle est indispensable, au moins jusqu'à l'âge de trois ans.
> L'entraîner dans des jeux turbulents juste avant de dormir : vous seriez fatiguée avant lui !
En bref, faites à la fois preuve de fermeté et de flexibilité !
Ce soir, rien ne vous empêche de prolonger un gros câlin quelques minutes après l'heure habituelle du coucher, les repères de Bébé n'en seront pas chamboulés pour autant !
source : infobébé Octobre 2006